Les fastes du cinquantenaire étant révolus, les Valdésiens s'en retournèrent, tels des rois mages, heureux et émerveillés par tout ce qu'ils avaient vu, bu et entendu. Longtemps encore, ils en parlèrent dans les chaumières, tant la fête avait été ludique, magique, nautique, caustique, médiatique, lyrique et belle comme l'antique.

Les trois lustres qui suivirent ce fol événement furent également hauts en (trois) couleurs. Il fallut d'abord abandonner le local de la rue Haldimand 8, sujet à des inondations de plus en plus fréquentes. Celles-ci se révélèrent vite peu faites pour la maison valdésienne mieux habituée à la clémence lémanique qu'à des marigots pestilentiels. De plus, la pizza étant devenue la reine des fourchettes, les caves de l'endroit tournèrent définitivement au Barolo. Exit le Gambrinus, Repescat in gnocchi!